PERIodontal DYSbiosis by nucleic acid SEQuencing.
Bien qu’affectant plus de la moitié de la population adulte, la parodontite est une maladie dont l’étiologie et la physiopathologie restent à définir. Les avancées dans ce domaine permettront d’améliorer l’efficacité des stratégies prophylactiques et thérapeutiques.
But et méthodologie de l’étude Péridysseq
Afin de décrypter les mécanismes conduisant à la gingivite puis à la parodontite, nous proposons d’étudier les interactions microbiennes au cours de l’évolution de la santé vers la maladie, en deux étapes :
- Identification des espèces microbiennes présentes : les acteurs
- Analyse de l’expression génique de ces acteurs : la fonction de chacun et leurs interactions. Profitant des avancées technologiques les plus récentes en matière de séquençage d’acides nucléiques(ADN et ARN), ce projet permettra de définir de nouvelles cibles diagnostiques et thérapeutiques et ainsi d’améliorer la prévention, la prise en charge et le suivi de la parodontite.
Participants
Ce projet a été initié et est dirigé par le Dr Julien Santi-Rocca (Science and Healthcare for Oral Welfare, Toulouse). L’AMIB (Association Médicale contre les Infections Buccales) et l’Institut International de Parodontie (Dr Mark Bonner, Nice) sont en charge de recueillir données et échantillons auprès des patients. Les Drs Nùria Gironès, Manuel Fresno et Francisco Callejas (Centro de Biologia Molecular Severo Ochoa, Universidad Autonoma de Madrid, Madrid), avec la plateforme de séquençage nucléique du même centre, séquenceront les échantillons et analyseront les données.
Le Dr Nancy Guillén (Institut Pasteur, CNRS, Paris) a participé à la conception de l’étude et analysera les données.
Moyens requis
Malgré un corpus de littérature riche, de nombreuses études perdent en fiabilité à cause d’un faible nombre d’échantillons et de biais possibles liés aux cliniciens. L’étude multisite (12 praticiens) que nous proposons permet de contourner ces problèmes grâce à un nombre élevé de patients (150) et à une homogénéité du recrutement due à des critères d’inclusion stricts. Le coût total de 60 000 € pour chacune des deux étapes du projet est supporté par AMIB et les 12 praticiens. Ces travaux seront publiés sous la forme de deux articles dans des revues internationales de premier rang et lors des présentations scientifiques.
